Cybersécurité : on reprend par le commencement !

En ce début de semaine, chez CYWISE, on vous propose un petit rappel simple mais utile : connaissez-vous vraiment la différence entre Surface Web, Deep Web, Dark Web et Dark Net ? Ces termes sont souvent confondus, et pourtant ils désignent des réalités bien différentes du monde numérique. Voici une explication claire pour y voir plus net :

• Le Web (Surface Web) est la partie visible, accessible via des moteurs de recherche comme Google ou Bing. Il inclut les sites d’actualités, réseaux sociaux, boutiques en ligne et encyclopédies, qui sont indexés et publics. Ce sont les sites que vous êtes amenés à consulter tous les jours. 
• Le Deep Web (web profond) est la face immergée de l’iceberg. Beaucoup plus vaste que “le surface web”, il contient le contenu non indexé par les moteurs de recherche. Il comprend des pages nécessitant une authentification, comme les boîtes email, comptes bancaires, intranets d’entreprises, bases de données privées et archives numériques. C’est la plus grande partie du web, légitime et sécurisée.
• Le Dark Web (ou web sombre), une petite partie cachée au plus profond du deep web. Pour y accéder, impossible d’utiliser un navigateur web classique. Vous aurez besoin de logiciels spécifiques, tels que Tor (The Onion Router), qui chiffre votre connexion et la fait transiter par plusieurs serveurs anonymes, rendant votre navigation difficile à tracer. On y accède généralement pour garantir de l’anonymat.
• Le Dark Net (ou réseau sombre) est l’infrastructure technique qui permet l’existence du dark web. Ce sont les réseaux de serveurs et les protocoles de communication spécifiques qui rendent l’anonymat possible. Tor est l’un des réseaux sombres les plus connus. Voyez ces réseaux sombres comme des routes secrètes et non cartographiées.

À noter : le Dark Web n’est pas uniquement un repaire de cybercriminels. Il est également un outil précieux pour celles et ceux qui souhaitent préserver leur anonymat, contourner la censure (journalistes, lanceurs d’alerte…) ou communiquer dans des contextes où la confidentialité est primordiale.

Comprendre ces nuances, c’est déjà avancer vers une meilleure hygiène numérique.

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